Cherbourg promu en Prénationale

Un an après la mise en liquidation judiciaire de l’AS Cherbourg, le Cherbourg Basket-ball a rebondi. La nouvelle entité cherbourgeoise, invaincue en Régionale 2 avant l’arrêt des championnats, profite du fait qu’il n’y avait que 11 clubs en Prénationale pour accéder à l’élite du basket normand. Initialement interdit d’accession durant deux ans, le CBB avait finalement obtenu gain de cause devant le CNOSF. Une décision validée par la Fédération en février dernier.

« Je lis par-ci par-là que Daniel Herbline fait les yeux doux à Cherbourg, intervient Daniel Herbline, le président de la Ligue de Normandie. Mais non, j’applique seulement les règlements. » Conséquence directe de l’accession de Cherbourg, l’AG Caen est promue en R2 masculine. Le Cherbourg Basket-ball et Cabourg accèdent en Prénationale féminine, où il n’y avait que 10 équipes cette saison.

Une nouvelle formule à la rentrée

La formule de la Prénationale normande évoluera à la rentrée. Elle n’est pas aussi alambiquée que celle établie en Nationale 1, mais accrochez-vous toutefois. Jusqu’à présent, il n’y avait qu’une phase avec deux poules de 12 équipes (une composée des clubs de l’ex-Basse-Normandie, l’autre de clubs haut-normands). Le premier de chaque groupe accédait en Nationale 3.

La saison prochaine, il y aura quatre poules de six équipes lors de la 1re phase, disputée d’octobre à décembre. Elles seront toujours géographiques. Le premier des quatre poules, ainsi que les quatre vainqueurs des barrages (entre le 2e du groupe A et le 3e du groupe B, le 2e du groupe B et le 3e du groupe A… sur un match sec dans la salle du mieux classé) se retrouveront dans une poule de montée à 8 équipes lors de la 2e phase. Les points acquis à l’occasion de la phase initiale ne seront pas conservés.

Deux formations monteront en Nationale 3 et ce ne seront pas forcément les deux premières puisqu’il devra y en avoir une par secteur (Basse et Haute-Normandie). À l’issue de la saison 2021-2022, il n’y aura plus qu’une montée de Prénationale en N3. « L’idée, c’est de rehausser le niveau, précise Daniel Herbline. Que les équipes normandes accédant en N3 soient suffisamment armées pour ne pas faire l’ascenseur. »

Les 16 autres équipes lutteront pour leur survie dans deux poules toujours géographiques. « On ne souhaite pas que les clubs n’ayant pas l’objectif de monter fassent trop de kilomètres », explique Daniel Herbline. Les deux derniers de chaque secteur seront relégués en Régionale 2. Si cette formule fait ses preuves, elle pourrait être étendue à la Régionale 2.

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